Du 18 au 22 Juillet 2022 était organisé le Congrès du centenaire de l’Union Géographique Internationale (UGI) à Paris (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne) intitulé « Le temps des géographes ».                    

Ce congrès qui a réuni plus de 2 500 chercheurs en géographie de tous les continents avait pour ambition de présenter l’actualité de la recherche en géographie, « les grandes tendances de l'évolution de la discipline et les différentes perspectives qui s'ouvrent à elle, à la fois dans la coopération internationale et interdisciplinaire, son rôle dans la compréhension et l'amélioration du monde, sa place dans les sciences sociales et les sciences de la nature, et sa pertinence pour les décideuses et décideurs et la formation des jeunes et des citoyennes et citoyens du monde entier » (https://www.ugiparis2022.org/fr/informationscientifique/1).

Dans le cadre de la session "Dynamic Narratives and Trends in Biodiversity Conservation and Sustainable Development" du Congrès de l'UGI qui s'est tenu à Paris, Ludovic Drapier et Joana Guerrin ont présenté une communication intitulée"The scalar gaps of Nature-based Solutions: From international arenas to local implementation in France". Elle s'appuyait sur une présentation de la circulation et de la mobilisation du concept de SfN aux échelles internationales, nationales et locales. La présentation discutait ensuite le rôle des réseaux multiscalaires dans la circulation du concept et proposait des hypothèses pour expliquer le manque d'appropriation des SfN à l'échelle locale en France.

Antoine Brochet et Joana Guerrin ont présenté eux une communication intitulée “Les Solutions Fondées sur la Nature et la gouvernance adaptative des risques d’érosion et de submersion marine : des infrastructures comme les autres ? ». Cette communication s’intégrait dans le cadre d’une session intitulée « Vulnérabilité des territoires côtiers aux Risques d’érosion et de submersion » organisée par Catherine Meur Ferec (Université Bretagne Occidentale), Pauline Letortu (Université Bretagne Occidentale), Caroline Rufin-Soler (Université du Littoral Côte d’Opale) et Julien Guerrero (Université du Littoral Côte d’Opale). Leur présentation a exposé les premiers résultats de recherche concernant le cas d’étude Camarguais, et notamment une analyse du conflit opposant habitants et acteurs environnementaux au sujet de la mise en œuvre d’une Solution Fondée sur la Nature pour gérer le risque d’érosion et de submersion littorale.